Le lac de dimanche était un peu tristounet, il faut dire que j’avais la tête ailleurs et la grisaille du ciel m’a un peu coupé les ailes. J’ai marché jusqu’au lac Hai Bà Trung et j’ai fait le tour en moins de cinq minutes en regardant les pêcheurs et une barque bien inutile sur un si petit plan d’eau. Le seul attrait voisin était le temple Hai Ba Trung. Comme tout était écrit en vietnamien et qu’il n’y avait personne pour me dire si j’avais le droit de visiter, j’y suis entrée avec prudence. Ne voyant aucun autre visiteur, je n’ai pas compris si c’était fermé. J’ai donc dû attendre de rentrer à la maison pour chercher des informations sur internet et essayer de comprendre ce que j’avais visité :
Le temple Hai Ba Trung rappelle aux visiteurs les deux héros nationaux Trung Trac et Trung Nhi, deux femmes vietnamiennes qui symbolisent l’esprit héroïque, la volonté indomptable et la loyauté. C’est un vestige historique national particulier de Hanoi, ce n’est pas seulement un lieu spirituel sacré, mais aussi un endroit où sont conservées de nombreuses reliques précieuses et de grande valeur (bois, pierre, bronze, porcelaine, papier, entre autres). Il s’agit d’œuvres d’art qui témoignent du talent, de l’habileté et de la délicatesse des artisans vietnamiens et qui reflètent de nombreux aspects de la vie sociale.
En en parlant hier avec mon collègue, il m’a dit qu’effectivement on pouvait visiter les temples sans problème, il faut simplement se déchausser pour aller à l’intérieur des salles (où je n’ai pas osé m’aventurer). Si j’en crois mon copain Wikipedia, la république socialiste du Vietnam est un état athée. En 2014, sur une population de 90 millions, seulement 24 millions s’identifiaient à une religion reconnue (12,2 % bouddhistes, 6,9 % catholiques, 4,8 % caodaistes – il va me falloir découvrir ce que cela signifie -, 1,6 % protestants, etc….). J’en déduis donc que je ne vais pas vivre en direct autant de traditions religieuses que ce que j’ai connu au Népal.
