L’autre jour, je parlais des problèmes de sociétés avec une classe. Une étudiante, qui semblait concernée par l’écologie, a déclaré que l’Ouzbékistan (ou la ville de Tachkent j’ai oublié) était au premier rang pour la pollution. Alors, pour vérifier l’information, vu que j’avais connu pire, j’ai posé la question sur internet et suis tombée par hasard sur ce classement de 2022…
6. Katmandou
10. Tachkent
15. Hanoï
C’est donc que j’ai le don pour dénicher des contrats dans les capitales les plus polluées du monde. Et si les yeux picotent un peu plus qu’à Hanoï, je me dis que c’est statistiquement normal…
Sinon ça roule… Enfin, j’espère que ça roulera mieux ce matin car j’ai expérimenté ma première rencontre entre deux carrosseries hier matin. Ce n’est pas étonnant dans ce pays où la douceur n’est pas de rigueur sur les routes ou dans les embouteillages.
J’étais assise à l’arrière du taxi, un brusque coup de frein, mon sac a continué sa course vers l’avant… À peine le temps de le rattraper et un petit malin derrière nous a joué aux autos tamponneuses. Bing ! Rien de bien grave, heureusement, le chauffeur est sorti s’expliquer. Un policier était dans le coin. Je n’ai rien dit, j’ai attendu. Il a repris son volant et on est reparti. Il m’a dit quelque chose en ouzbek en faisant des gestes, j’ai cru qu’il me demandait si j’avais froid. Bizarre… J’ai répondu en russe que non, que je n’avais pas froid, que j’avais l’habitude car j’étais Suisse.
Ce n’est qu’un moment plus tard que j’ai réalisé qu’il essayait probablement de me demander si j’avais eu peur. Quelle idiote !
Par contre la journée s’est bien terminée, puisque pour la première fois depuis que je vis dans cet immeuble, la douche crachait de la vraie eau chaude, même au douzième étage. Tellement chaude que j’ai dû tourner le robinet pour mettre un peu d’eau froide. C’est donc la preuve qu’une journée n’est jamais où toute noire ou toute rose.

