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L’adieu à un grand humaniste

Hommage à Robert Badinter ce week-end suite à sa disparition à presque 96 ans.

La synchronicité m’interpelle toujours quand elle fait de tel clin d’œil puisqu’il est parti 80 ans jour pour jour après la date où son père a été arrêté par la Gestapo à Lyon, le 9 février 1943. Les combats de ce grand humaniste étaient nombreux, mais ce dont tout le monde se souvient était celui qui a permis l’abolition de la peine de mort en France en 1981. J’ai été d’ailleurs impressionnée de le voir encore en parler en novembre à la « Grande Librairie ».

Augustin Trapenard, qui l’interviewait chez lui, a relu une partie du discours qu’il a prononcé le 17 septembre 1981 devant l’Assemblée Nationale. 

« Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort, méconnaissent la vérité humaine. »

L’animateur lui a ensuite demandé :

  • Qu’est-ce que c’est pour vous la vérité humaine ? 

Robert Badinter a répondu :

  • L’homme est un animal qui tue. 

Alors je n’ai pas pu m’empêcher de faire le tour des pays où j’ai vécu ces dernières années, en commençant par le mien, pour voir depuis quand la peine capitale n’existait plus… et constater que seul le Vietnam l’appliquait encore.

Je garde en tête cette phrase importante du grand homme :

La France n’est pas le pays des droits de l’homme c’est le pays de la déclaration des droits de l’homme. (Robert Badinter)

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