En attendant la Grande Nouvelle, j’ai renfilé mes chaussures de trek, happée par l’appel des montagnes et je suis allée boire à la source Nature… Quelques chutes d’eau le long d’une rivière, des troupeaux de vaches, chevaux, chèvres ou moutons, quelques ânes et chiens accompagnants les bergers, des coccinelles semblant danser sur les hautes herbes au rythme du vent, deux beaux oiseaux bleus perchés sur un arbre sec, un aigle (je crois) tout là-haut sur un rocher… Pas la moindre trace d’autres randonneurs, ce qui explique nos difficultés à trouver une trace et pourquoi très souvent il a fallu se faufiler à travers les broussailles agressives. Par contre, j’ai détesté l’odeur pestilentielle qui se répandait loin à la ronde près du cadavre d’une vache, probablement attaquée par un loup, a supposé notre guide. Heureusement, l’explosion de fleurs et de graminées ramenèrent à mon nez le doux parfum du printemps.

