Quand on part pour un certain temps, il faut avoir dans son bagage le souvenir des paysages, la joie des petits voyages, l’empreinte de beaux témoignages et le sourire des personnages.

Quand on part pour un certain temps, il faut avoir dans son bagage le souvenir des paysages, la joie des petits voyages, l’empreinte de beaux témoignages et le sourire des personnages.


Il y a un but mais pas de chemin; ce que nous nommons chemin est hésitation.
Franz Kafka

Voyage rime avec courage.
Voyage commence avec voir.
Voyage finit avec âge.
Voyage rime avec bagages.
Voyage commence comme voler.
Voyage finit comme partage.

Une amie m’a dit que mon futur départ vers l’est lui faisait penser au film Indian palace (même si c’est vers le Népal que je m’en vais et que c’est pour y travailler et non pour y prendre ma retraite). Comme vous pouvez l’imaginer, l’entreprise n’est pas des plus facile. Avant de pouvoir monter dans l’avion qui m’emmènera vers Katmandou, il faut s’occuper de toute la partie matérielle, vider une maison, choisir quoi emmener, organiser ici et là-bas en même temps, préparer, prendre le temps des au-revoir, etc… voilà pourquoi je serai plutôt silencieuse sur les réseaux ces prochaines semaines… sans encore savoir si je continuerai ce blog… Dans tous les cas ces rendez-vous matinaux autour de quelques mots m’ont fait du bien et je remercie tous ceux qui ont lu et commenté, me donnant parfois le rayon de soleil dont j’avais besoin.
Vous ai-je déjà dit que j’allais m’exiler vers d’autres horizons ? À force de parler départ et déménagement vous l’aurez sans doute compris. Mais vers quelle terre va se diriger mon regard ? Un indice sous forme de devinette :
Mon premier est un chat anglais
Mon deuxième est le verbe qui ne dit pas la vérité à la troisième personne
Mon troisième est un synonyme de tranquille
Mon tout est une capitale


Pourquoi cette photo transmet-elle autant de tristesse ? Parce que nous sommes dans l’ère de l’extrémisme, comme si nous devenions incapables d’ADMIRER sans y toucher. Pourquoi font-ils tout ça ? Que vont-ils chercher en se mettant en danger ? Est-ce à cause du prix qu’ils paient qu’ils sont incapables de renoncer ? Tant de questions auxquelles je ne sais comment répondre, pourtant je me souviens que ce que j’aime de la montagne c’est cette sensation de plénitude solitaire et l’intensité du silence.
Il y a quelque temps, j’ai eu l’occasion d’animer un atelier d’écriture interculturel en italien, une expérience riche et intense. Il s’agissait de stimuler les participants à écrire, sachant que certains étaient de langue maternelle italienne, d’autres parlaient l’italien assez bien et quelques uns ne l’étudiaient que depuis quelques mois. Lors de l’une de nos rencontres, j’ai laissé chacun écrire et lire dans sa langue maternelle… Grand a été mon étonnement de constater l’émotion qui pouvait passer à travers la mélodie d’une langue dont on ne connaissait pas un seul mot, impressionnant aussi de constater la qualité de l’écoute des personnes pendant les lectures. Nous avons fait l’expérience de la richesse du monde et nous avons vu qu’une langue n’est pas composée que de mots mais aussi d’une musique qui transmet des sensations.

Je m’étonne ce matin de ce que contient le mot PARTIR. J’y vois soudain une PART, une portion du gâteau qui doit se séparer ; j’y vois aussi quelque chose qui TIRE, un fil encore attaché au présent et qui va vers ailleurs, vers un ailleurs encore dans la brume.

Mon premier a 6 faces et 6 chiffres
Mon deuxième est le mois dans lequel nous sommes installés.
Mon troisième est la 1ère personne d’un verbe qui se pratique dans l’eau.
Mon quatrième est la 3ème personne d’un verbe qui ne dit pas la vérité.
Mon tout est mon futur d’à présent.
