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Tracer

Sourire aujourd’hui, le soleil est toujours aussi généreux, c’est dimanche… et tout fonctionne. Eh oui, il faut savoir montrer sa gratitude quand tout roule… On nous annonce pour demain une coupure d’eau de 24 heures. Les bouteilles et les casseroles sont pleines,  c’est presque un luxe d’être avertis…

Cet après-midi, j’ai acheté un cahier d’écolier au bazar pour recommencer mes pages d’écriture en cyrillique. C’est bien quelque chose qui me fascine dans ce pays : l’écriture. Les enfants grandissent (dans l’école où je suis en tout cas) en apprenant simultanément l’écriture latine et l’alphabet cyrillique, sans oublier que l’arabe a aussi été d’actualité dans l’histoire de ce pays… Du reste beaucoup savent également le lire. 

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Pour un coup de fil

Comme j’ai l’impression que quand je vous raconte la lourdeur des formalités de ce pays, cela me soulage de la grande fatigue accumulée, voici un petit roman de ma journée.

Figurez-vous que dans ce pays, on a un mois pour enregistrer son téléphone portable, sinon le téléphone est bloqué. Alors, c’était la mission d’aujourd’hui. Cela semblait tout simple sur le papier, il suffisait de scanner le QR code… Et comme ma cops du Vietnam m’avait aidé à installer cet outil indispensable, j’étais sûre de réussir toute seule, comme une grande. Quand l’application m’a demandé le code IMEI, j’ai pensé que c’était celui obtenu après une autre de mes aventures dont je vous ai épargné le récit…

Toujours problème… parce qu’il faut un numéro avec 15 chiffres… et le mien n’en a que 14. Et bien non, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais me passer de l’aide des autres. Après avoir lu les instructions plus attentivement que moi, ma collègue m’explique comment faire pour obtenir ledit code, une formule avec une étoile, des numéros et des dièses… Bizarre, j’en ai deux de ces codes IMEI. Bah, ce doit être parce que j’ai deux cartes SIM… Mince, cela ne fonctionne toujours pas.

« C’est parce que vous avez mis Résident, vous êtes Non-résident. »

Pourtant, à mon avis si j’ai un visa c’est parce que je réside, non ? Aucune importance, ni l’un ni l’autre ne fonctionne. Elle interpelle le stagiaire et parle un moment avec lui.

« Il va vous accompagner pour l’enregistrement, c’est tout près d’ici ».

Alors, je suis à grandes enjambées le jeune homme qui n’est pas très bavard et qui ne semble pas comprendre mes questions. Il parle ouzbek, russe, tatare mais son français est moins que rudimentaire. Arrivés dans la rue principale, il entre dans une boutique, dit à peine quelques mots et nous voilà repartis au pas de charge. Vu qu’on retourne à l’école, je me dis que la mission est trop compliquée ou alors que je dois aller avec quelqu’un d’autre. Mais non, devant l’entrée, il me fait signe pour que je monte dans sa voiture, une BMW comme aiment les jeunes, un engin qui fait du bruit quand on appuie sur la pédale des gaz. Et nous voici partis à travers la grande ville. Il veut rentrer dans le parking d’une banque, c’est étrange. Non, il me montre la poste centrale, mais impossible de trouver une place de parc. On refait tout le tour du quartier, non sans avoir essayé plusieurs fois de se garer là où ce n’était pas possible… Finalement voici le bâtiment où l’on devrait pouvoir enregistrer mon téléphone. Bien sûr que ce n’est toujours pas là. L’homme à l’entrée donne des indications à mon guide, je n’essaie même plus de comprendre, je suis. Retour au lointain parking. Rebroum broum dans la ville jusqu’à la compagnie qui m’a vendu la carte SIM. Reproblème pour trouver une place de stationnement. Puis, il faut prendre un ticket, mais je comprends tout de suite qu’il y a une nouvelle problématique… Je dois montrer mon passeport, l’employée remplit un formulaire en russe et me demande de signer.  Je perds un peu patience (j’ai cours dans 30 minutes) parce que je ne comprends pas ce que je dois signer… J’appelle ma collègue pour qu’elle m’explique ce qui se passe, car cela me gêne d’imposer tout cela à ce jeune stagiaire qui a sûrement mieux à faire. Docilement, je signe, on nous redonne une carte SIM avec un nouveau numéro de téléphone… Mais je ne veux pas changer de numéro… Le stagiaire me fait signe que c’est la carte pour faire l’enregistrement. Ah bon…

De retour à l’école, c’est lui qui fait l’enregistrement en ligne et je lui paie les 120’000 sum qu’il a payé avec sa carte bancaire. Alors que le jeune remet l’ancienne carte SIM dans mon téléphone, j’essaie à nouveau de comprendre avec ma collègue.

« Anne-Lise, vous posez beaucoup de questions ».

C’est vrai, j’aime comprendre et tant que je n’ai pas compris je questionne, mais là c’est le pompon, alors je me dis que l’important c’est d’avoir des gens de confiance autour de moi pour m’aider.

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Ça va aller

Je ne suis pas encore au bout des formalités, mais on avance… J’aime bien le slogan de mon école « Ça va aller ». Mon oreille s’affine et je reconnais désormais quelques mots ou mon prénom dans les conversations. Ainsi je sens arriver une nouveauté (pour ne pas dire un nouveau problème)… 

« Toujours problème », comme dit une de mes collègues, « mais ne vous inquiétez pas, ça va aller ». Et quand on me le dit avec humour, je suis prête à patienter des heures pour obtenir un papier. Cette semaine a été pas mal occupée. Un jour on me dit « On y va ». Alors comme j’adore aller me promener, je suis ma collègue et l’adjointe de la directrice, persuadée que cette fois c’est la bonne, on va faire mon enregistrement (c’est ce qu’on m’avait dit la veille). Quand on arrive devant le bureau, je dis :

– Mais je suis déjà venue ici. C’est là où j’ai signé le contrat.

Eh oui, me voici de nouveau au ministère, bizarre, je ne pensais pas que c’était ici qu’ils faisaient les enregistrements. Dans le bureau, la fonctionnaire s’excuse de ne parler ni anglais ni français, par contre elle sait l’allemand, alors ça me va, même si je suis loin de la perfection dans cette langue. On nous installe, on attend, on discute dans toutes les langues nécessaires… 

Au bout d’un moment j’ose demander ce qu’on attend. Nous sommes là pour la réunion que les enseignants de français de mon école devront organiser vendredi. Ah, alors ce n’est pas pour mon enregistrement… Ce sera probablement après…

Quand nous repartons enfin, c’est pour rentrer à l’école… Et mon enregistrement ? « Ah je ne sais pas », me répond-on. 

Finalement, l’enregistrement sera pour le lendemain, une autre longue journée… Me voici donc enregistrée pour un mois. Espérons que l’histoire ne sera pas aussi compliquée le mois prochain.

Sinon, j’ai eu l’occasion de fêter le 1er août (en retard) puisque mercredi j’étais invitée par l’Ambassade de Suisse à Tachkent pour célébrer la fête nationale dans les jardins d’un hôtel de luxe. Du vin rouge ou blanc, un stand raclette et un joli buffet dans une ambiance très helvétique.

Et le vendredi me voici dans les jardins de l’Ambassade de France où madame l’Ambassadrice nous reçoit après la réunion de tous les professeurs de français étrangers qui participent à ce projet du ministère de l’éducation ouzbèke. 

J’espère tout de même que la semaine prochaine j’aurai l’occasion d’être un peu plus active en classe. En attendant, aujourd’hui, c’était ma première excursion en dehors de Tachkent avec trois collègues. Direction le lac Charvak, un immense lac artificiel, pour quelques pas sur les montagnes et un joli cadeau à mettre dans la poche des souvenirs.

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Un métier sérieux

Youpi ! C’est vrai que les Népalais ont raison, chaque problème a sa solution. Je n’ai toujours pas de Wi-Fi dans mon appartement, mais j’ai des voisins.

Hier soir, je suis allée chez ma voisine sud-africaine et puisqu’elle a du Wi-Fi elle a accepté de me donner son mot de passe. Ainsi nous avons découvert que si une des 2 portes capitonnées qui nous séparent est ouverte j’arrivais à me connecter sur son Wi-Fi. Ainsi j’ai pu faire ce qui était urgent avec mon ordinateur. Puis, une fois qu’elle a eu refermé sa porte, j’ai profité de m’occuper de ma correspondance en retard. Comme je suis toujours aussi bavarde à l’écrit, quand j’ai voulu envoyer les messages, j’ai rouvert ma porte, mais le système m’a redemandé le mot de passe du Wi-Fi de ma voisine. À ce point de l’histoire, je n’ai pas osé la déranger encore une fois. Il n’y avait rien d’urgent, je n’avais qu’à espérer qu’on viendrait m’installer le Wi-Fi ce matin, vu que nous étions invités à être présents dans notre appartement à 10 heures pour une mise à jour des problèmes restants… 

Ce matin peu après 10 heures, le plombier est passé voir si j’avais des soucis avec la plomberie. Après maintes explications et traductions en russe plutôt fantaisistes, j’ai compris que ce serait une autre personne qui viendrait pour régler le problème d’eau qui remplit le tambour de la machine à laver (même quand la machine est arrêtée). Depuis je n’ai revu personne, mais mon voisin du 8ème m’a montré sur quel bouton appuyer (eh oui, tout est en russe aussi sur la machine à laver) pour vider le tambour et éviter d’autres petites inondations comme celle d’hier quand j’ai ouvert la porte du lave-linge. 

Pas de nouvelles ni technicien pour le Wi-Fi. Par contre ma voisine d’en face a suggéré que je demande à mon voisin de palier, un Indien très sympa (sa femme écrit aussi, m’a-t-il confié, étonné de me voir écrire à la plume). Cette fois j’ai pris le temps de noter son code au cas où le système me le redemande. Ce devrait être plus simple il n’y a que la paroi qui nous sépare et aucune porte capitonnée. Youpie, ça a l’air de fonctionner !

Ainsi, j’ai préparé le repas en écoutant de la musique sur YouTube, puis luxe extrême, j’ai pu enfin regarder « C à Vous » en mangeant… et ça m’a fait rudement de bien de revoir toute l’équipe, surtout qu’il recevait François Cluzet pour le film « Un métier sérieux »… Eh oui c’est toute une aventure que le métier de prof, croyez-en mon expérience. 

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Le luxe du Wi-Fi

Coucou me revoilou ! S’il existe un master en « capacité d’adaptation », je pense pouvoir le valider sans problèmes…

Je n’ai toujours pas de Wi-Fi, alors j’ai marché longtemps jusqu’à un grand centre commercial avec mon ordi sur le dos espérant y trouver un moyen pour me reconnecter à la toile. 

Je suis assise dans un bistrot, je suis la seule cliente… J’ai commandé une glace « malina », en me disant que je connaissais ce fruit mais ne me souvenais plus ce que cela signifiait… à la première cuiller j’ai reconnu… eh oui, c’est joli comme nom malina (малина) pour la framboise, mais voilà qu’ici non plus je ne pouvais pas me connecter à internet avec le code du wifi. Alors mon obstination a eu raison de persévérer et après de nombreuses manipulations, j’ai enfin réussi à partager la connexion de mon téléphone Huawei (qu’on m’avait dit impossible). 


La grosse valise rouge et moi sommes bien arrivés à Tachkent depuis plus d’une semaine et il y a déjà eu pas mal de mouvement vers la découverte ou pour m’installer, mais surtout pour les formalités administratives interminables. 


La rentrée scolaire en Ouzbékistan, c’était lundi, voici un petit récit pour vous raconter ma rentrée du lundi 4 septembre :

Je crois l’avoir déjà dit, je ne suis pas fan du lundi… La rentrée s’annonçait nébuleuse car je n’avais guère d’informations sur mon enseignement : à qui ? quoi ? quand ? où ? comment ?
Installée dans un appartement un peu sombre, sans Wi-Fi, mais assez spacieux, j’avais repéré le trajet à pied (20 minutes environ), pour arriver à l’heure pour le début des festivités (8 heures). Première observation : les Ouzbeks sont beaucoup plus grands que les Vietnamiens, je ne vois rien du tout du défilé ou des productions qui semblent captiver l’attention des élèves ou de leurs parents. Quand je retrouve enfin le visage connu de ma guide, je tente de suivre les aiguillages vers ce qui sera ma mission dans cette école. Beaucoup de noms et de physionomies à graver dans ma mémoire qui n’a aucun talent pour cela, mais bon d’ici quelques mois je serai certainement plus compétente sur ce plan-là. 
Alors que l’on m’avait dit que je resterai un mois dans mon appartement pas trop loin de l’école, voilà que tout à coup cela devient urgent de déménager dans le building moderne, là où sont (ou seront) tous les profs d’anglais ou de français expatriés. L’inconvénient c’est que cela se situe trop loin de l’école pour que je puisse y aller à pied. Les voix s’agitent autour de moi, je comprends de temps en temps un mot en russe (les Ouzbeks ont tendance à placer des mots en russe dans leur discussion, comme nous le faisons avec l’anglais quand nous parlons français). La directrice ne semble pas très contente mais on ne me traduit pas tout. Pour finir, je comprends que je n’ai pas le choix. On va m’emmener voir l’appartement. C’est joli, moderne et j’aurais la vue sur les montagnes qui se profilent à l’horizon. Le problème c’est que tout est encore en chantier. L’ascenseur n’indique même pas à quel étage on se trouve. Je sais, pour l’avoir suivi sur les différents groupes WhatsApp (celui des Français ou des Anglais) qu’il y a encore plein de problèmes à solutionner. Allez, je ne veux pas faire de la résistance, vous me connaissez, j’ai un faible pour les problèmes. J’accepte donc de refaire mes valises, je trouverai une solution pour le transport. On me donne deux heures pour préparer mes bagages… Franchement, si on m’avait avertie, je n’aurais pas rempli le frigo le jour d’avant… Mais bon, ça va aller… J’ai même une demi-heure d’avance pour pratiquer mon russe sur Duolingo. 
On vient me chercher à 17h.30 et on traverse la ville dans le chaos en pleine heure de pointe pour aller au bazar acheter tout ce qui manque dans l’appartement. Depuis que je suis ici, je n’ai vu aucune moto ou scooter, il n’y a que des voitures. Je n’aime pas particulièrement leur manière de conduire. Bien que ce soit plat, beaucoup ont pour habitude de faire crisser les pneus au démarrage, il vaut mieux ne pas souffrir du mal des transports. La voiture étant pleine de ce qui sera ma literie ou autres objets du quotidien, on retourne jusqu’au super building de 14 étages. Une fois tout mon bazar calé dans l’ascenseur encore capitonné de protections, on appuie sur le bouton du 12ème. Cela a un côté comique car à chaque fois que l’ascenseur s’arrête il faut sortir pour voir si on est bien au 12ème. 
Avant de songer à défaire les valises, je dois tout nettoyer car l’état des lieux ressemble au pire film de comédie. Il est 20 heures mais les employés y travaillent encore à coup de marteau, scie et perceuse pour coller la dernière plinthe sur le balcon de mon loft. Il avait dit 20 minutes, ils sont encore là à 21 heures. Pendant ce temps, je nettoie la salle de bains et constate que l’arrivée d’eau est un peu capricieuse et qu’il faut trouver des astuces pour arrêter ou remettre l’eau des WC. Mes discrètes connaissances de russe me permettent de dire qu’il n’y a pas d’eau et de faire intervenir l’employé d’une manière plus ou moins efficace. Comme je l’avais lu sur les réseaux, l’eau chaude n’est pas encore dans les tuyaux. Pour l’instant ce n’est pas trop grave, il fait encore assez chaud pour la douche froide. J’habille mon lit et pressens déjà que je vais bien dormir sur ce mignon balcon. Heureusement, dans le kit de survie du parfait locataire il y a un aspirateur qui me permet de râcler un peu la poussière laissée par tous les travaux. Puis je verse de l’eau chaude sur un peu de poudre à lessive dans un bidon pour offrir un peu de fraîcheur à mon nouvel appartement en récurant toutes les surfaces. J’avale un yaourt pendant que ça sèche et envoie quelques messages, juste histoire d’avoir l’impression de me relaxer. 
Voilà, je peux enfin ouvrir mes valises et trottiner de-ci de-là pour transporter chaque objet à sa place. 
Zut alors, je n’ai trouvé personne pour m’expliquer comment me connecter au réseau Wi-Fi. Oh chouette, la lune est là, je me réjouis déjà de pouvoir contempler la prochaine pleine lune depuis ce joli balcon du 12ème étage…
Il n’est pas loin d’une heure du matin quand j’éteins la lumière pour me lancer dans une nuit bienfaitrice, le cœur soulagé par les mots de la directrice m’octroyant un jour de congé pour me reposer du déménagement…

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Nouveau départ

Voilà, il est presque l’heure de recharger la grosse valise rouge dans le bus, le train et de l’embarquer dans l’avion pour une nouvelle aventure.

Ce matin, je pars direction Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan. Comme je voudrais être un oiseau et n’avoir que des ailes à déployer sans devoir penser au lourd encombrement des bagages.

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L’esprit des renards

Chers amis sportifs, chers amis de l’Helvétienne,

Bravo à tous ! Que vous soyez participants, bénévoles ou organisateurs, vous avez tous en vous l’esprit des renards !

Ancienne membre de cette noble société, je me souviens d’une assemblée de gym il y a plus de 30 ans. Les bals ne rapportaient plus beaucoup d’argent et il fallait trouver une solution pour remplir la caisse de la société afin de financer les nombreuses activités des gymnastes.

À cette époque je courais beaucoup et cette année-là le sport fut le moyen le plus sain pour tenter de reprendre goût à la vie après la tragique disparition de mon fils Tanguy. J’ai alors proposé d’organiser une course sur le modèle de ce qui se faisait à la Sarraz, à pied et/ou à VTT. Le comité a accepté et s’est tout de suite mis au travail. 

Comme la forêt a toujours été mon terrain d’exploration favori et un lieu de consolation, à pied comme à cheval, j’avais déjà une idée de parcours pour la course, que mon frère Jacques, alors président de la gym, et ma belle-sœur Catherine ont complété. 

L’Helvétienne ayant une solide expérience dans l’organisation des manifestations et l’esprit futé des renards, chacun a su incarner son rôle et effectuer les tâches nécessaires pour donner naissance à la mythique course des Renards en 1993. 

Encore aujourd’hui je suis reconnaissante à mes amis de la gym d’avoir été là pour développer ce projet durant l’année la plus difficile de ma vie.

Depuis le début, cette course a la chance de pouvoir compter sur une armée de bénévoles, disposés à donner de leur temps sur le parcours ou sous la cantine. Pour en avoir été membre, je sais combien le travail du comité nécessite de réunions. Alors chaque année, quand je vois que la course des Renards est toujours sur l’agenda, j’ai envie de remercier le comité et tous les bénévoles qui permettent à cette compétition de perdurer dans le temps et de rappeler à mon cœur à qui je dédie ce parcours.

Aujourd’hui, je ne cours plus beaucoup, je sautille plutôt d’un pays à l’autre pour mon travail. Pourtant l’annonce de ce 30ème anniversaire célébré pile-poil durant mon escale helvétique, m’a donné envie de remettre les baskets pour le plaisir.

Il y a 30 ans, j’avais 30 ans et guère l’envie de les fêter. Cependant, l’année 1993 a semé 3 petits bonheurs pour me rappeler la force de la vie et me faire comprendre le secret du renard dans le petit prince de St Exupéry :

– On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux.

Cette année, les 3 petits bonheurs et la compagne de mon fils fêtent leurs 30 ans. C’était l’occasion rêvée pour les associer à mon jubilé et m’insuffler un peu d’énergie de leur jeunesse. Ainsi est né le groupe « Où est Tatie ? »

Aujourd’hui, je les remercie d’avoir accepté de me suivre dans ce défi un peu dingo. Merci à mes nièces, mes neveux, mes enfants et leur compagne ou compagnon ! Merci aux Renards et aux amis des renards et longue vie à cette belle course !