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Bravo aux artistes des forêts !

Des forêts déjà admirées au XIXème siècle par la Comtesse Valérie de Gasparin :

Devant nous les aiguilles de Baulmes dressent leurs arêtes. C’est là qu’il faudra grimper… (…) Autour de nous, les aiguilles se hérissent en un cirque prodigieux ; nous leur marchons sur la tête ; l’abîme qu’entaille leurs grands profils s’abaisse à nos pieds. Le soleil a largement teinté la nature ; les lacs sont bleus ; les glaciers portent haut dans le ciel leur neige éclatante ; les clochers semés sur la plaine brillent comme des diamants ; les lignes, les perspectives, tout ce paysage grandiose nage dans un air limpide ; et près de nous, les airelles fleuries entassent leurs grelots d’un blanc rosé, l’herbe que n’ont pas encore brouté les troupeaux tapisse les versants mollement déroulés du côté de France. 

Extrait de Les Aiguilles de Baulmes, Bande du Jura, Comtesse Valérie de Gasparin, 1865

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