J’ai toujours utilisé le sport pour canaliser ma colère, parce que je crains la colère des autres. Peut-être que j’aurais dû apprendre à me mettre en colère… Je ne peux pas ne pas parler de ce qui se passe chez nos voisins Français. Si beaucoup ont compris cette colère qui explosait au début du mouvement, aujourd’hui j’ai l’impression qu’on s’enlise dans cette émotion négative, la cirrhose menace le foie du pays. La colère ne mène nulle part, elle détruit et active la haine, elle est malsaine quand elle dure. On peut dire que l’on n’est pas d’accord, mais après il faut construire, dialoguer, proposer et arrêter de tout casser (ou empêcher les casseurs de casser).