Angoissée devant les pages du futur,
Nouée dans une émotion de tristesse,
Nul n’imaginait la joie retrouvée.
Etretat m’a laissé choir dans ses bras,
Loin du quotidien d’une trop longue fin.
Ile d’air marin aux courants bienfaiteurs,
Souffle inattendu d’une vision du large,
Et me voici ravivée et confiante.
Revoir la mer, fouler la terre normande,
Agiter mes ailes sur les hautes falaises,
Voler vers l’au-delà du devenir,
Et ne plus regretter la mort d’hier,
Y repêcher mon amour pour la vie.