Nous voici déjà sur la case du deuxième jour de l’an 2077, puisque hier on fêtait le nouvel an népalais. À part les chants joyeux de mes voisins (qui sonnaient quelque peu détonné à mes oreilles d’Occidentale), je ne peux vous relater comment on le célèbre, puisque je n’ai point vu l’énorme char transportant la statue du dieu Bhairava dont on m’a parlé. Cependant, j’en profite pour m’arrêter un instant sur la traduction de l’hymne national parce que sa poésie vaut la peine d’être partagée.
Jaya Jaya Nepala !
Les cent fleurs
Nous sommes les cent fleurs
d’une seule guirlande, le Népal
Souverain, il s’étend
de Mechi à Mahakali.
Conservant l’héritage éternel
de la nature versé
Par le sang des braves libres
et indestructibles.
Terre de connaissance, de paix,
de Téraï, de collines, de montagnes
Notre bien-aimée
et indivisible terre patrie, le Népal.
Notre population, notre langue,
notre religion, notre culture sont si grandes
Notre nation si riche, longue vie,
longue vie au Népal.