En me faufilant dans cet étrange brouillard du mois de mars, je pense à ces promesses du futur qui éclatent sous les bombes pas très loin de la tranquillité helvétique. Mon interrogation face à la folie humaine est toujours aussi grande, mais malheureusement la compassion qui se déverse sur l’Ukraine n’arrête pas la violence ni la soif du pouvoir.
On voudrait hurler le nom de cet homme, en prononçant à la française, avec un -u- qui n’est pas un -ou- et un -in- qui sonne avec une voyelle nasale, on voudrai lui crier d’arrêter ce carnage ! Mais les insultes ne servent à rien, elles pourraient même lui donner l’excuse de la riposte. La diplomatie paraît inefficace, pourtant personne ne souhaite que l’Europe s’enflamme pour montrer sa colère.
Aujourd’hui le brouillard semble poser un voile sur demain, une réflexion de ce devenir incertain. Puisse la confiance guider les égarés vers moins de souffrance et la flamme de l’espoir ramener les plus fous sur le chemin de la raison.
