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Destination Travail

Grâce à un Grab (moto-taxi) super rapide, me voici arrivée à l’université avec une bonne avance et vu que j’ai oublié mon livre, je vais prendre le temps de vous raconter un peu ce qu’est le Vietnam en cette fin mai. Le premier mot qui me vient est poisseux. J’en suis à me demander si le ruissellement de sueur sur mon visage accentuera les routes du monde que l’on peut déjà y lire ou alors si cet effet sauna permanent m’offrira un masque de jouvence. 

Hier, j’ai vu des vœux passés sur le web pour les alpinistes. Au premier message, j’ai pensé que c’était une nouvelle journée mondiale et ce n’est qu’au deuxième que j’ai compris que c’était le week-end de l’Ascension. Bienheureux sont tous ceux qui sont en plein dedans ! 

Des fois, j’aimerais bien avoir une de ces Go pro fixée sur la tête pour vous montrer à quoi ressemble cette fourmilière. Je me suis habituée au rôle du passager d’où je peux bien observer et je ne suis plus très sûre d’avoir envie de rouler avec mon propre scooter. Ce qui est agréable avec un deux roues c’est de se faufiler entre les voitures et de se laisser griser par ce sentiment de liberté. Mais ici, on a même le temps de transpirer tant on va lentement dans le trafic. Enfin, on verra quand la routine se sera installée. Il est vrai aussi que pour l’instant je n’ai qu’un cours à l’extérieur, sinon j’habite à côté de l’Institut Français, ce qui est un véritable luxe. Malheureusement, je n’ai guère l’opportunité de jouer la touriste depuis quelque temps, mais je suis ici pour travailler car il n’y a rien de tel pour découvrir la culture d’un pays. Après le Népal, le Costa Rica et maintenant le Vietnam, je me rends compte combien je viens d’un pays où la vie s’axe de plus en plus sur les loisirs alors qu’ailleurs ce serait plutôt sur le travail et les études.

Côté pratique, je n’ai guère fait de progrès en vietnamien. Heureusement que j’aime presque tout, c’est toujours une surprise quand je suis au restaurant. Voilà deux fois que je pense acheter des courgettes. La première c’étaient des gros cornichons et la deuxième quelque chose qui ressemblait à de l’avocat avec un noyau à l’intérieur, ce qui a à chaque fois donné un goût très spécial à mon essai de ratatouille. 

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