J’ai été à nouveau titillée par l’envie d’aller dormir ailleurs, histoire de profiter de mes deux jours de congé (je lutte contre le gaspillage à ma façon). Alors hier matin, direction Mai Chau : un petit village à 135 kilomètres d’Hanoï peuplé par des Thaï blanc, lointains cousins d’ethnies thaïlandaises. Ce ne sont pas les attractions touristiques qui m’y amènent mais la promesse de sa beauté naturelle. Et c’est exactement ce que j’y ai trouvé, un petit havre de paix au milieu des rizières, un endroit où se laisser bercer par le chant des coqs ou le cancanage des canards, un endroit où alterner le plaisir de dévorer un bon roman et celui de la promenade, un endroit où les sourires bienveillants des femmes me rappellent celui des Thaïlandaises, un endroit où partir se mettre au vert…
