En écoutant Jean-Pierre Raffarin qui parlait de son livre sur la Chine dans l’émission C à vous (mon émission d’informations préférée), j’ai eu l’impression de mieux comprendre la grande différence qu’il y a entre les civilisations. Il parlait de la société de surveillance en Chine, qui fait froid dans le dos puisqu’on y compte pas moins de 200 millions de caméras de surveillance, auxquelles chaque Chinois est relié grâce à un numéro d’identité. Celles-ci permettent de gérer un système qui note les individus en fonction de leur comportement. Il semblerait que les citoyens ne désapprouvent pas ces pratiques, affirmant que cela permet une sécurité totale. Jean-Pierre Raffarin a commenté en disant que pour nous, Occidentaux, qui faisons de l’individu, de la personne, la valeur supérieure, on ne peut pas accepter ça. Par contre pour eux, dont le groupe est la valeur supérieure, ce sont des gens qui ont été élevés dans cette culture-là. Eux ils ont cette surveillance sur la politique, ironisait le politicien, mais en Occident c’est le marché qui a les informations. Si le Népal est encore loin de tout cela, j’y reconnais cependant une part de vérité sur la valeur supérieure du groupe.