Même si les prairies urbaines de Katmandou représentent une véritable utopie, dans l’air poussiéreux on sent le printemps. Les touristes arrivent… Certes ils ne sont pas aussi nombreux que l’espéraient les Népalais, à cause de ce vilain coquin qui a pris le nom d’une bière. L’effet contreproductif, pour la bière, comme pour le tourisme, risque d’être désastreux, mais ici la phobie semble moins grave, pourtant nous sommes voisins de la Chine. Avec cette manie de tout vouloir contrôler, la peur s’avère bien plus dangereuse, pour ne pas dire ridicule. Des fois je me demande si la vraie catastrophe ne serait pas que le virus se transmette par les réseaux sociaux. Imaginez un peu que les gens soient condamnés à acheter un journal pour s’informer…