Certes le vert des rizières en terrasses est plus éclatant avant la saison des récoltes. Pourtant, je crois que j’ai préféré l’intimité de notre petit groupe et l’invitation à la rêverie suggérée par les brumes. Excepté les rencontres avec les façonneurs de ces paysages millénaires des montagnes du nord, les chemins de randonnée étaient déserts. Nous avons traversé des forêts de bambou, de sapins, un peu plus haut, marché le long des plantations de thé, passé près des champs de sarrasin aux fleurs magnifiquement rose ou de fougères gigantesques.
