Si on ne perd pas l’habileté et les gestes du sécateur, les quelques courbatures de ce matin me font comprendre que je suis désormais une citadine… Quelle chance que la promotion de mon livre (ma récolte à moi) coïncide avec une saison précoce pour la vendange. J’ai toujours adoré cette période de l’année, depuis le premier coup de sécateur jusqu’à la raclette finale, en passant par tous les petits plaisirs qui éveillent chaque sens. Le fromage des dix heures, le verre de blanc bien frais qui descend dans le gosier, le gâteau aux pruneaux et au chocolat d’hier m’ont rappelé ces douces joies.
