Quand je suis à Valeyres, mes promenades ne m’emmènent pas autour des lacs mais près des vignobles, le long des champs, dans les bois et sur les collines.
Hier, l’émotion m’a mis les larmes aux yeux quand j’ai vu les deux belles roses qui ont été déposées sur les pierres tombales du Comte et de la Comtesse de Gasparin.
Soudain, ce petit cimetière privé m’est apparu comme moins austère. Aussi loin que remontent mes souvenirs, jamais je n’y avais vu une fleur sur une tombe. Alors je suis descendue un instant saluer la mémoire de ces deux grands personnages.
Je me suis assise sur le petit banc de pierre autour duquel s’épanouissaient de jolies fleurs de cyclamens sauvages.
Et si les livres avaient un pouvoir ?
