Cette année j’ai eu la chance de fêter deux fois la nouvelle année, le 1er janvier et le 22 janvier (l’année du Chat). Ce qui fait qu’au retour de voyage de notre joyeux quatuor, je n’ai eu à travailler qu’une semaine avant de retrouver la liberté. Et comme mon âme d’exploratrice agite toujours la clochette de la curiosité, c’est vers le sud que j’ai eu envie de voler pour m’offrir une petite bulle d’écriture près de la mer.
J’ai découvert l’archipel de Con Dao au hasard de mes lectures. Il est formé de seize petites îles montagneuses. Ce qui m’y attirait c’était le côté sauvage des paysages et le fait que le lieu soit visité par très peu d’étrangers. Pourquoi ? Peut-être parce que cela coûte plus cher que la plupart des sites touristiques, ou alors est-ce le fait que l’endroit fut autrefois un véritable enfer pour les milliers de prisonniers qui y étaient enfermés ? Connaissant ce poids historique il est difficile d’espérer y trouver un petit paradis. Dans l’avion j’étais du reste la seule occidentale.
La surprise a commencé au moment de l’atterrissage car jusqu’au dernier moment j’avais l’impression que c’était sur l’eau que nous allions atterrir. Avec ses 51 kilomètres carrés, Con Son est l’île la plus grande de l’archipel et la piste d’atterrissage s’étend sur toute la largeur de l’île. Il vaut donc mieux que les pilotes visent bien et atterrissent au bon moment pour avoir le temps de freiner avant la fin de la piste.
